Sous la jupe…
Pourquoi ne pourrait-on pas être adepte de la course à pied et être sexy ? La jupe est une bonne alternative à mon sempiternel camarade de route qu’est le short ! J’ai commencé et adopté la jupe de tennis pour la course à pied, ce qui me permet d’allier style et performance. Les grandes marques commencent à s’adapter, comme en témoignent les modèles adaptés à la course à pied proposés par Adidas, Salomon, Casall et d’autres…
Bien sûr, je suis consciente de l’effet que cela peut produire sur ces petites créatures naïves dotées de poils autour de la bouche que l’on appelle des hommes.
En été, leurs hormones déclenchent une horloge biologique qui hibernait en eux et les incite à hanter parcs, cafés et escaliers à la recherche de mollets féminins, de cuisses qui bronzent ou de jupettes qui s’envolent. Et, chaque été, ils nous ressortent la même théorie avec de grands yeux remplis d’espoir : si cette demoiselle montre les jambes, c’est bien qu’elle veut attirer l’attention, Non ?
, Non ? Ha, ha, ha… non ! Pourquoi ? Bien sûr, comme toutes les femmes, je suis consciente de l’effet que mes jambes produisent. Je porte des jupes, uniquement parce qu’il fait plus chaud et que de ne pas avoir les jambes recouvertes est tout simplement plus confortable et plus rafraîchissant. Il faut savoir qu’une femme choisit sa tenue en fonction de ce qui lui plaît avant de penser à ce que les autres femmes ou les hommes pourraient en penser. Le fait de montrer les jambes est une forme de narcissisme, qui procure une sensation de beauté, de bonheur et de joie. L’idéal, l’extase serait donc d’obtenir l’approbation d’autres femmes, considérées comme des rivales, et qui sont donc à même d’apprécier la qualité de l’épilation du genou, entre autres… Et les hommes, vous me direz ? Ils sont juges et partie, alors leur avis n’est pas objectif.
L’idée selon laquelle les femmes qui portent des jupes sont sexuellement disponibles est une idée fausse et sexiste selon laquelle nous, les femmes, ne faisons que réagir au regard des hommes. On appelle ça du phallocentrisme. Veuillez donc enlever ce cerveau de vos couilles, remettez le à sa place et redescendez sur terre.
Quand vous voyez un groupe de femmes en jupe dans un parc, il faut savoir qu’elles ne sont ni des amies ni des collègues, plutôt des sœurs d’armes dans un groupe d’infanteries. À votre place, je ne m’attendrais pas à ce que les femmes soient disponibles de façon plus importante durant la saison estivale. Leur libido est inexistante, elles pensent peu au sexe, car la chaleur les empêche de se frôler physiquement. Elles préfèrent sentir le vent caresser leurs fesses, pendant que vous, petites créatures naïves, mourez d’envie. Oui, les femmes peuvent être méchantes.
Lorsqu’une femme cherche à attirer l’attention d’un homme, elle le fait consciemment, elle met en avant sa poitrine et/ou ses cuisses, car cela a un effet sur le cerveau masculin qui les rend vulnérables.
Il est bien loin le temps où notre chanteur/poète, Alain Souchon, osait interpréter « Sous les jupes des filles… ». Aujourd’hui, il serait cloué au pilori et sans doute même traîné en justice par certaines féministes psychorigides pour incitation à la débauche, au voyeurisme, violence faite aux femmes, #balance ton porc et tutti quanti.
Au secours, Rabelais, reviens ! La bien-pensance gagne actuellement la France.
Et le délit pour un simple regard, c’est pour quand ? Juste un regard voulant dire « T’as d’beaux yeux, tu sais… »
